Et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les (Éphésiens 5 : 11)
Dans un de ses livres, R. C. Sproul a remarqué que les incroyants se sentent souvent mal à l’aise en présence d’un chrétien qui marche dans l’obéissance. Ce qui fait que celui qui n’est pas chrétien se sent mal, c’est la sainteté de Dieu reflétée dans la vie du croyant. Sproul raconta ensuite l’incident suivant pour illustrer son point.
Un golfeur professionnel jouait dans un tournoi avec le Président Gérald Ford, Jack Nicklaus et Billy Graham. Après la partie, un autre pro lui demanda : As-tu aimé jouer avec le Président et Billy Graham? L’autre répondit avec répugnance : Je n’ai pas besoin que Billy Graham vienne me faire avaler sa religion! Il se dirigea ensuite vers le terrain de pratique. Son ami le suivit. Après que le golfeur eut déchargé sa colère sur un panier de balles de golf, l’autre lui demanda : Billy y est-il allé un peu trop brutalement avec toi sur le terrain! Le pro poussa un soupir et dit sur un ton embarrassé : Non, il n’a même pas parlé de religion.
Sproul faisait le commentaire suivant : Aussi étonnant que cela puisse paraître, Billy Graham n’avait pas parlé de Dieu, ni de Jésus ni de religion, mais, après la partie, le pro s’en était allé d’un pas lourd et bruyant en accusant Billy d’essayer de lui faire avaler sa religion. Que s’était-il produit? Simplement ceci : l’évangéliste avait si bien reflété sa ressemblance avec Jésus-Christ que sa seule présence avait amené le pro à se sentir mal à l’aise.
Je me demande si les incroyants ressentent notre bonne influence? Si nous nous identifions à Christ et si nous marchons dans la sainteté, ils la ressentiront, avant même que nous parlions de religion.
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